Deux points de perdus pour des clubistes médiocres qui, à 11 contre 10, n’ont pu rien faire. Le CSS a gagné un point
Stade de Radès-Temps froid-Le CA fait match nul avec le CSS-carton rouge pour Eduh-Arbitrage de Kosai
CA : Dekhili- Agrebi – Abderrazak (Baaziz) – Laabidi – Kossi-Khelil-Kassab (Oueslati) – Ben Yahia (Khelifa) – Taoues (Garrab) – Chammakhi( Dhaouadi) – Bassirou
CSS : Dahmane-Ben Ali (Jouini)-Gouma(Trabelsi)-Zammouri-Ammar-Hammami-Soukari-Mansouri (Chawwat)-Harzi (Kouakou)-Soula(Karoui)-Eduh
La violence qui a éclaté juste après le match nul entre le CA et le CSS résume l’enjeu du match pour les Clubistes. Des joueurs réservistes, des accompagnateurs et le nouveau président de section du CA se sont livrés à un combat avec les forces de sécurité. Dahmane, qui a apparemment provoqué les joueurs du CA, a été la cible des joueurs et des accompagnateurs d’un CA qui s’enlise et qui voit la mission de se maintenir en Ligue 1 devenir délicate. En tout cas, à 11 contre 10 pendant une heure, le CA de Montasser Louhichi ( à côté de la plaque hier avec une direction digne d’un entraîneur débutant), a confirmé sa médiocrité. Celle des joueurs en premier lieu qui, au bout de 16 journées, n’ont gagné que face à l’équipe la plus faible du championnat. Deux, trois schémas, voire quatre, dans un même match, et ce CA n’a pas trouvé la solution. Pis encore, il n’a eu que trois occasions au grand maximum dont celle de Chammakhi à la 44’ qui a vu sont tir repoussé in extremis par Dahmane. Une autre sensation forte en fin de match quand Dhaouadi centre en retrait, Garrab écrase son tir et Dahmane ressurgit encore une fois pour sauver son équipe. Sinon, rien de concret sur une amélioration du CA. Les lignes étaient dispersées, les intervalles larges devant les milieux sfaxiens Hammami et Soukari. Même à 11 contre 10, les joueurs clubistes n’étaient pas capables de mettre de l’impact sur l’entrejeu et de harceler un adversaire qui avait un joueur en moins. Avec deux latéraux loin du requis, surtout Abderrazak, frustrant avec ses passages ratés, et un Agrebi qui n’avait pas les jambes pour avancer, il était difficile d’inquiéter un CSS regroupé autour de son gardien. Le boc sfaxien était compact oui, mais a été aidé par les déchets techniques des Clubistes et la faiblesse de leur construction. Murcia, nouvel entraîneur sfaxien, a bien compris cela, et a demandé à ses joueurs de ne pas s’amasser dans les seize mètres. Murcia a bien géré ses changements pour donner de la fraîcheur à son équipe amoindrie, contrairement à Louhichi qui a vidé son milieu en sortant Ben Yahia et Kassab et en laissant un Khelil brouillon. Au CA, il a manqué beaucoup de précision dans les actions. Le CSS était mieux armé, notamment grâce à Soukari, Harzi et Soula qui avaient plus de technique dans les pieds et de calme pour jouer d’égal à égal même à 10. Le CSS pouvait tuer le match et assommer le CA à la fin de la rencontre avec cette occasion ratée de Chawat à la 84’ qui tire un peu haut. En somme, c’est un nul au goût de défaite pour un CA qui loge encore à la 13e place et qui voit ses adversaires directs camper sur leurs positions ou avancer. Des joueurs très faibles, accablés et un Louhichi perdu et qui n’a pas trouvé la meilleure formule.
Ce n’est pas la joie, mais plutôt une périlleuse situation. La perte des points se poursuit ! Pour le CSS, c’est un bon point à prendre, et c’est une touche d’un entraîneur connaisseur qui se dégage.